par Sœur Evalyne Aseyo, SNDdeN
À Kisumu, au Kenya, je suis engagée dans la recherche, l’enseignement et le service communautaire à l’Institut tropical de santé et de développement communautaire (Institut tropical). En collaboration avec les agents de vulgarisation en santé communautaire et les bénévoles en santé communautaire, nous formons un partenariat pour atteindre les communautés vulnérables. Nous mobilisons et

organisons les communautés en unités communautaires pour assurer le dialogue, les références et les mécanismes de retour d’informations pour les communautés, liés au secteur de la santé. A l’Institut tropical, nous considérons ce partenariat comme un travail de collaboration pour les individus et les institutions dans le partage des ressources, des idées et des expériences pour soutenir, enrichir et atteindre des résultats de haute qualité dans les soins de santé pour tous les participants. Pour revitaliser les soins de santé primaires complets au Kenya, nous collaborons avec les travailleurs, les bénévoles et les unités communautaires pour améliorer la participation de la communauté à la prestation des services de soins de santé et aux résultats des soins de santé. Avec d’autres partenaires, nous collectons des données et des indicateurs de suivi tels que couverture vaccinale, soins prénatals, utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide pour les mères et les enfants de moins de 5 ans, absorption de vitamine A, accouchements au centre de santé et traitement de l’eau saine (potable ?). Nous affichons les résultats de ces indicateurs à la craie sur des tableaux communautaires, situés dans des endroits centraux de la communauté. Nous discutons de ces données dans un forum de dialogue communautaire qui mène à des journées d’action communautaire pour les soins de santé continus.

Réalisant que les Sœurs de Notre Dame de Namur, par le biais d’un Fonds de mission de la congrégation, apportent un soutien financier aux ménages vulnérables, incapables d’accéder à l’eau pure, j’ai demandé l’aide financière du Bureau International des Missions pour l’achat de produits de traitement de l’eau pour une Unité communautaire dans le district de Kisumu. Grâce aux fonds reçus, j’ai pu acheter les produits de traitement de l’eau : des sachets d’eau ‘PUR’ et des ‘aquatabs’. Les agents de vulgarisation sanitaire communautaire ont aidé à identifier Kadero et Okok, unités communautaires rattachées à l’hôpital du sous-district de Gita, en tant que villages qui pourraient bénéficier le plus de ces produits. Kadero a 25 villages et Okok comprend 14 villages. La rivière Awach, en passant par ces villages comme leur principale source d’eau utilisée pour l’eau potable et les tâches ménagères, y compris la cuisine, pose un risque continuel. De plus, certains ménages, n’utilisant pas l’eau de la rivière, utilisent des sources non protégées. En avril et mai 2016, il y a eu une épidémie de choléra, résultant de l’eau contaminée, dans ces unités communautaires. Dans le suivi de l’indicateur de traitement des eaux, avec les agents de santé communautaires, nous avons commencé à sensibiliser ces communautés à l’importance du traitement des eaux domestiques. C’est aussi une priorité de faire de l’usage de ces produits de purification de l’eau PUR et des ‘aquatabs’ une priorité dans ces villages.
Même si l’eau pure demeure un problème crucial, ces produits ont beaucoup aidé certains des ménages les plus vulnérables incapables d’accéder à de l’eau pure. En soutenant et en élargissant ce projet, nous avons l’intention d’atteindre plus de ménages dans la région. De toute évidence, ce projet continuera longtemps pour diminuer les maladies diarrhéiques et les maladies causées par l’eau dans cette communauté. Celle de Kisumu apprécie le soutien des Sœurs de Notre-Dame de Namur et de ses généreux donateurs qui contribuent à ce projet d’eau saine.